Raymond HainsSans Titre
vers 1975
Affiches lacérées sur tôle
Signée et datée au dos
105 x 87 cm
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Provenance

Galerie Marcel Strouk

Collection Privée, France

Description de l'œuvre

  Raymond Hains cherche à travers ses affiches à raconter des histoires, à susciter des associations d'idées, à partir d'éléments simples et communs, en leur redonnant un autre sens. Ces affiches sont lacérées par des passants anonymes et choisies aux hasards par l'artiste lors de ses promenades urbaines. La rue est un lieu important pour les “Affichistes“. Il s'agit d'un lieu d'improvisation et de hasard, marqué de mémoire et de souvenir. Pour cette œuvre, Hains ne maroufle pas ces morceaux d'affiches sur de la toile, il s'empare directement du panneau de tôle, car il apprécie la couleur de cette matière. L'artiste emprunte ici, un objet de la réalité quotidienne pour le transformer en symbole de renouveau et en signant ce panneau, ces affiches sont sublimées au rang d'œuvres d'art.

«Mes œuvres existaient avant moi, mais on ne les voyait pas parce qu'elles crevaient les yeux»

Raymond Hains

Biographie de L'artiste

Né à Saint-Brieuc en 1926 et décédé en 2005, Raymond Hains a vécu et travaillé entre Paris et Nice. Il est un des membres fondateurs des Nouveaux Réaliste. Hains poursuit un parcours singulier, où les jeux de mots, les photographies “hypnagogiques” (avec des morceaux de verre), les associations d’idées, les objets qu’il trouve, occupent une place importante.

Il récolte des affiches sur leur support d’origine, bois et métal, qui lui permettent d’instaurer un dialogue entre le fond et les couleurs de l’image.

"Mes œuvres existaient avant moi, mais on ne les voyait pas parce qu’elles crevaient les yeux ». « L’époque des tôles » suit la découverte par Raymond Hains en 1958 de l’entrepôt Bompaire où celles-ci étaient stockées. Tôle ou palissade, il est saisi par le support d’origine qui fait irruption à la surface, modifiant la perception motif/fond : « Ça me plaisait au niveau des couleurs. J’aime assez le gris de la tôle galvanisée (…) J’étais plus proche de la peinture informelle que lorsque je ramassais des affiches. ».

 


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