Olivier DebréVerte Cachan
1974
Huile sur toile
Signée, titrée et datée
193 x 282 cm ZoomDemande d'informations - Verte Cachan, 1974
Provenance
Collection Privée, France
Vente Christie's, Paris
Littérature
Saint-Étienne, Musée d'Art et d'Industrie, Olivier Debré, janvier-mars 1975, No. 82
Antibes, Musée Picasso d'Antibes, Olivier Debré, peintures, juillet-octobre 1975.
Cardiff, National Museum of Wales, Olivier Debré, mars-avril 1977, No. 25 (illustré au catalogue d'exposition).
Paris, Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, Olivier Debré, de la peinture au dessin, décembre 1975-février 1976, No. 27
Expositions
Olivier Debré, Saint-Étienne, Musée d'Art et d'Industrie, 1975
Olivier Debré, peintures, Antibes, Musée Picasso d'Antibes, 1975
Olivier Debré, Cardiff, National Museum of Wales, 1977
Olivier Debré, de la peinture au dessin, Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris,1976
Description de l'œuvre
La peinture d'Olivier Debré, requiert “ une concentration de l'esprit et une mobilité orientée du corps ”. Sa gestuelle, est à la fois pulsionnelle et maitrisée.
Debré opte ici pour une méthode de réalisation simple mais riche. Il recouvre la toile d'une surface monochrome verte striée verticalement. Au premier abord, on ressent comme une impression de vide, mais ensuite on s'aperçoit que par endroits le vert se transforme en bleu ou en turquoise, comme si la peau de la toile était recouverte d'irrégularités ou d'anomalies.
Il réalise cette toile, en Touraine, son endroit de prédilection pour peindre et expérimenter. Selon lui, ce lieu “ C'est la porte qui fait entrer la création ”.
Biographie de L'artiste
Olivier Debré est né le 14 Avril 1920 à Paris. Très inspiré dans son enfance par le paysage impressionniste des toiles de son grand père Edouard Debat Ponsan, il s‘est mis spontanément à peindre et à sculpter.
Après des études d’architecture et d’histoire, il devient l’élève de Le Corbusier à tout juste 18 ans. En 1945, il rencontre dans le Paris libéré, Serge Poliakoff, Nicolas de Staël ainsi que Pierre Soulages et réussit à s’intégrer dans le monde artistique parisien. Lors d’un voyage aux États-unis, il rencontre le maître de l’expressionniste abstrait : Jackson Pollock.
Il installe son atelier sur les bords de la Loire, cette région l’inspire tant qu’il lui rend honneur dans plusieurs de ses oeuvres. Toujours avec l’idée de ne pas représenter ce que l’œil voit mais la sensation qui se dégage de ce qu’il découvre. Olivier Debré est le maître de l’art de l’émotion qu’il retranscrit avec une technique extrêmement libre et dépouillée afin de laisser au spectateur la place de sa propre sensation comme s’il était devant ce paysage en personne, c’est ainsi qu’il s’impose comme maître de l’abstraction.
Son jeu sur les transparences, les glacies mélangés aux effets de textures sur des toiles parfois aux tons monochromes et de taille monumentale pour certaine. Sa peinture est innocente, sans artifice. Ce qui domine dans ses œuvres, c’est avant tout l’idée de calme, dans lequel seule la couleur aurait un rôle : celui de traduire le beau qui nous entoure.
Olivier Debré est mort en 1999.