Hans HartungSans Titre
1953
Pastel et fusain sur papier
Signé et daté
48.3 x 72 cm
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Certificat

Certificat de la Fondation Hartung-Bergman

Provenance

Collection Privée, Monaco

Littérature

Kurt Vanbelleghem, Hans Hartung opere dal 1947 al 1989, Galleria Tega, Milan, 1995

Expositions

Kurt Vanbelleghem, Hans Hartung opere dal 1947 al 1989, Galleria Tega, Milan, 1995

Description de l'œuvre

Blessé lors de la Seconde Guerre Mondiale puis amputé d'une jambe, Hartung est contraint de privilégier pendant quelque temps les œuvres de petit formats.

On retrouve dans cette composition ces grands jets noirs qui rythment de manière aléatoire. Un noir vivant est intense, où les lignes et courbes se croisent et se mélangent. « Je suis constamment à la recherche d'une loi, de la règle alchimique qui peut transformer le rythme, le mouvement et la couleur en or; transmuter le désordre apparent dans le seul objectif de transmettre un mouvement parfait et ainsi créer de l'ordre dans le désordre, et de l'ordre par le désordre.»

Hans Hartung , Jennifer Mundy, Works on Paper 1922-56, London 1996, P. 20

Biographie de L'artiste

Hans Hartung est un peintre allemand né en 1904.

Au début des années 20 en plein essor du mouvement expressionniste, il étudie l’art et s’emploie à reproduire l’oeuvre de Rembrandt ou Goya.

En 1922, il découvre un processus de couleurs à “l’aniline” qui permet de donner aux aquarelles des couleurs beaucoup plus intenses.

Il s’installe en France en 1935 où il rencontre Piet Mondrian, Alexander Calder, etc. Il commence ainsi à trouver son style en élaborant une série d’oeuvres “tâches d’encre”.

Hans Hartung est attiré par l’effet des couleurs posées les unes par rapport aux autres, tout en étant dans un mouvement très abstrait. Les années 40 marquent la fin du dessin préparatoire.

Il devient très vite une figure majeure du langage informel et gestuel très marquant des années 50. La couleur reste toujours présente mais les formes disparaissent au profit d’un geste unique tout en respectant un principe : chaque couleur à son mouvement.

Hans Hartung continue d’explorer de nouvelles techniques telles que le grattage que l’on retrouve dans ses séries des années 60 qui lui permettent au moyen de divers outils de travailler la peinture quand elle est encore fraiche afin de dessiner un nouveau réseau de lignes.

Enfin en 1970, Hans Hartung s’attache moins au signe pour se consacrer à la surface avec l’aide de rouleau lithographique et travaille sur la transparence en jouant sur la lumière.

Hans Hartung décède à l’âge de 85 ans en 1989.

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